Deux mois sans écrire ni édito ni journal de confinement, alors que je pensais faire le contraire !
Deux mois à vivre, carpe diem, au rythme des heures, des nouvelles, des films, des lectures, des fleurissements successifs du jardin, des pensées pour soi et pour les autres… deux mois qui ont tranché dans le rythme des jours, des soucis et des occupations ou préoccupations, installé une différence, par moments infime, quasi invisible, impalpable, et par moments surréaliste, surdimensionnée, énorme, entre un « avant » et un « après » envisagé…
Au fondu-enchaîné de la reprise des sorties sans dérogation, l’esprit et le corps ont mis du temps à se rejoindre au même pas. Le temps d’un déconditionnement progressif… sans que je parvienne vraiment à savoir lequel, du corps et de l’esprit, est en avance sur l’autre.
La ré-assurance est maladroite, hésitante. La vie semble reprendre alors qu’elle n’a jamais cessé. Les gestes de la vie restent constants, pourtant tout ne se remet pas en ordre comme avant.
Les projets de l’association ont été suspendus : les interventions en classe, interrompues, ne pourront pas reprendre avant les vacances d’été, les lectures prévues en juin, à Crest et Allex, seront reprogammées, celle de septembre à St Avit n’est pas encore fixée.
Rien ne presse.
Une lecture de « Paul et Louise » est cependant prévue le 30 Août, dans le jardin de La Bastelle, par la Compagnie Zazie7.
L’association tiendra un stand, cette année encore, au Forum des Associations de Crest, le 5 septembre et continue sa route, en conscience et réminiscences.
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Une citation attribuée à Confucius, retrouvée dans mes notes m’a fait sourire, récemment, et me paraît tellement pertinente :
« L’homme a deux vies, la seconde commence lorsqu’il s’aperçoit qu’il n’en a qu’une ».