Édito d’ Aout
En guise d’édito, un texte, poème, d’Anne Pierjean.
Par la maison plurielle s’évadant, aux soirs sereins, de la maison de pierre,
par la piste in-finie vers les quatre horizons filigranant le pas circonscrit quotidien,
par le verbe non-dit engrossant les paroles
et par le corps offert bien au-delà du don,
par tout ce qui prolonge et qui éternise,
DIRE les vertiges franchis sur les braises des routes,
par la pérennité du pas qui sème l’autre, harmonique et gardée,
dire les mourir, les renaître, en dépouilles tombées,
avec son temps franchi doublant le Temps franchi.
Puis, le cœur reconstruit de par ses échancrures
indéforgeablement reforgées de soleil,
face à un couchant rouge,
très doucement s’asseoir,
au seuil usé et chaud à la fraîche du soir.
Anne Pierjean, 1981
Ai-je dit que la maison d’Anne Pierjean porte maintenant le nom de La Bastelle ? (en hommage à un manuscrit inédit et à une maison qu’elle aimait).
L’actualité de l’association sera faite, à la rentrée, de notre participation au Forum des Associations de Crest, le 7 septembre, toute la journée, et d’une lecture à St Avit le 28 septembre, dont les modalités seront précisées.
Nous y reprogrammerons sans doute la projection du film « Mémoires vives en Drôme des Collines » en fin de journée.
Pour l’heure, c’est le calme repli dans un août que la maison habite. Les cigales sont au rendez-vous et le silence de la chaleur, unique.