Edito de Janvier 2018

Edito de Janvier 2018

la page a tourné  sur l’éphéméride de chacune de nos vies…  Dimanche soir, 2017 a couché son dernier soleil, Vive 2018 ! …
Et selon la formule consacrée : si nous ne sommes pas plus que nous ne soyions pas moins à cette année qui vient.

L’association Anne Pierjean, les mots et le jardin vous souhaite à tous de belles rencontres littéraires et humaines, une belle floraison 2018! … des idées à foison pour embellir les jours, des mots sans compter pour exprimer les plus douces émotions, les plus belles exigences et les indignations, des sourires et des rires, des regards en partage et des couleurs flamboyantes pour tapisser nos rêves et enrichir nos pas, des audaces sans hésitation, des émerveillements à chaque croisement de nos routes…

Si chacun est un maillon essentiel sur la ligne des siens, que cette année nouvelle nous permette d’avancer d’un pas ajusté et déterminé, confiant, et que nos rencontres et réflexions soient fructueuses… J’entends résonner en arrière texte des mots chers à Anne Pierjean, cadencés et rassurants : en semant semant… ensemencement… (à rechercher dans le  site !!)

L’assemblée générale de l’association aura lieu à son siège:
47, avenue Agirond, à Crest,  le lundi 22 Janvier à 19H.

Tous les adhérents y sont conviés et seront les bienvenus pour partager bilan 2017 et projets 2018.

Elle se terminera autour d’un verre et d’une collation pour célébrer l’année écoulée et les actions nouvelles.

Nous y ferons le point de notre première année d’existence et nous évoquerons le programme 2018, fait de lectures partagées, en voix croisées et liens avec d’autres associations, le projet d’un florilège de textes d’Anne Pierjean en fin d’année… et toujours l’objectif qui court en filigrane de faire écho à l’écriture d’Anne Pierjean  et de publier des inédits pour adultes.

Galaure

Le coeur s’y berce. C’est le vent feuillaret dont les branches s’ébrouent. Clapotement de la longue mémoire.

Heureux qui a mémoire simple où s’absenter inépuisable.

Mes espadrilles et mon chapeau de paille, le grand pré aux cuquioles, des morilles en rond, grises, bien chapeautées. Les mains pleines je cours vers Louise, sa surprise…

Et son visage. Le tendre de sa joue.. Clore les yeux, les clore, Jjoie longue de la longue mémoire.

Des peupliers qui toujours penchent, se relèvent et penchent. Mon enfance arrivée. Images lentes qui s’aboutent, se relèvent, s’aboutent … Eaux-sèves qui me portent et me reposent de tant d’avant.

Estuaire où TOUT repasse en transparence.

Pourtant TOUT mon repos est cette infinitude d’une peuplaie inarrêtable, en marche.

Galaure claire, je range, grain à grain, mon temps de sablierTOUT entier en tes rives.

APJ . 15 Décembre 1999

un poème que je partage aujourd’hui. Anne.