Edito de Décembre 2020

En guise de chemin de l’Avent, ce poème que je relie à décembre :

Je vois souvent en rêve une femme très vieille au manteau gonflé de bourrasque, les cheveux envolés et le capuchon rejeté, le souffle et le pas vifs.
Elle porte un enfançon dans le creux du bras gauche qu’elle enferme aux pans du manteau.

Sa dextre tient une lanterne qu’elle poursuit et qui la hale.
Et l’enfant est paisible. Un enfant au triple sourire en un seul, qui est celui de mes petits.

J’aime ce rêve et ne le décrypte jamais.
Il m’est donné comme un œuf d’or.

Admettre que l’essentiel est le bien-être qu’il procure…
Accepter qu’il ne soit que le feu vert qui rassure la route prise… le voir comme l’étoile du berger …
Et être bien, à la porte du rêve.

Anne Pierjean

Préparez bien les fêtes de cette fin d’année,  ensemble proches ou à distances, qu’elles soient sereines et, peut-être, différemment profondes, en leur intérieur, en ouverture.